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1 – Charge fiscale et répartition
Le poids de la pression fiscale au Brésil n'a cessé de croître depuis le retour à la démocratie en 1985, et se situe aujourd'hui autour de 34 % du PIB. Selon les données publiées par le Trésor fédéral du Brésil (« Fardeau fiscal en 2016 »), environ 48 % de la charge fiscale totale provient des impôts indirects, qui affectent la consommation, 20 % correspondent aux impôts directs sur le revenu et les gains (capital). gains) et 26% sur les salaires. Au Brésil, il n'existe pas d'impôt indirect identique à la TVA, mais il existe plusieurs impôts différents qui s'appliquent en fonction de la collectivité territoriale en question (Union, État ou municipalité) et des produits en question.
2 – Les principaux impôts et cotisations
La Constitution fédérale du Brésil de 1988 a réparti la compétence fiscale entre les trois entités de la fédération, comme suit :
– L’UNION est compétente pour fixer l’impôt sur le revenu ; importations et exportations; industrialisation; produits financiers; propriété rurale et grandes fortunes ;
– Les ETATS sont compétents pour fixer les droits de succession et les impôts sur les donations ; possession d'une voiture; et surtout la Taxe sur la Circulation des Biens et des Services – ICMS ;
– LES MUNICIPALITÉS fixent et perçoivent les IPTU et celles liées au transfert de biens immobiliers (ITBI) et la taxe de service – ISS, à payer par les entreprises prestataires de services ayant leur siège ou leur établissement dans la commune.
3 – Une fiscalité plus favorable au capital et aux revenus élevés
Avec une taxe sur la consommation de 48% en 2017, le Brésil continue de privilégier la fiscalité indirecte au détriment de la fiscalité directe, même après 15 ans de gouvernement Parti des Travailleurs-PT, avec les présidences de Lula puis Dilma n’ont pas accru l’importance de la fiscalité directe.
Le système fiscal brésilien est tellement défavorable aux moins fortunés que l'impôt sur les grandes fortunes, prévu par la Constitution, n'a jamais été institué et les dividendes distribués ne sont soumis à aucun impôt.
De même, les droits de succession, qui relèvent de la compétence des contribuables. États, varie selon les États, mais reste faible, en moyenne, entre 4 % et 5 %. Cependant, il existe un débat national qui conteste de plus en plus la faible fiscalité.
Quant à l’impôt sur le revenu des personnes physiques, il est soumis à une faible progressivité, comme le montre le tableau ci-dessous pour 2018:
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