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Comme de nombreux pays d’Amérique latine, le Brésil a toujours attaché une grande importance aux capitaux étrangers pour son économie.
Traditionnellement, elle en dépend pour sa balance des paiements, mais elle en dépend aussi pour la diversification de son économie et pour l'acquisition de savoir-faire.
Ainsi, la Constitution fédérale du Brésil, source de loi fondamentale, accorde un statut identique entre les sociétés brésiliennes à capital national et les sociétés brésiliennes à capital étranger (c'est-à-dire les filiales brésiliennes d'investisseurs étrangers), à l'exception de certains secteurs stratégiques (compagnies aériennes ; acquisition de propriétés rurales;
Le capital est soumis à des avantages très spécifiques, favorisant l'investissement par rapport aux importations. Ainsi, il n’y a pas d’impôt sur les dividendes au Brésil. Il est intéressant de noter que, même après 15 ans de gouvernement de gauche avec Lula puis Dilma, cette règle n’a jamais été remise en question.
Il n’y a pas non plus de capital minimum requis pour mettre en activité une entreprise brésilienne. Cela permet d'investir seulement 100,00 $ de capital social, distribuant des millions de dollars en dividendes.
Les capitaux étrangers doivent seulement être enregistrés auprès de la Banque centrale du Brésil pour permettre tout rapatriement de dividendes ou d'actifs en cas de liquidation de l'entreprise.
Il convient de rappeler que la monnaie brésilienne est très stable depuis plus de 30 ans, quels que soient les gouvernements successifs et les crises internationales, comme celle de 2008.